Pollution lumineuse, impacts sur la biodiversité et solutions

Dans le monde du vivant, 28% des vertébrés et plus de 60% des invertébrés sont exclusivement ou partiellement nocturnes. Chaque soir les lumières artificielles de nos villes impactent les cycles naturels de ces espèces.

Chez les insectes nocturnes, la pollution lumineuse est la deuxième cause d’extinction, en moyenne 150 insectes meurent chaque nuit autour d’un lampadaire ! La lumière artificielle prive les oiseaux migrateurs de leur carte céleste, entrainant une déviation de leur trajectoire. Cela rallonge leur voyage et les épuise. Les lumières poussent aussi les oiseaux à chanter en pleine nuit perturbant ainsi leur reproduction. Même les plantes, pour lesquelles l’alternance jour/nuit est vitale, sont impactées.

Chacun peut agir à son niveau ! Lorsque les lumières extérieures sont indispensables il est possible de réduire leur impact en limitant leur utilisation aux seuls moments vraiment nécessaires et en modulant l’intensité à l’aide d’un variateur.

Les luminaires qui ont le moins d’impacts sur la faune et la flore sont ceux qui sont orientés vers le bas, avec un spectre orangé.

Les LED dont la majorité est à forte composante de bleu sont à éviter, il faut privilégier les LED « ambrés » (2700K).

Enfin les luminaires ne doivent pas être orientés vers les milieux naturels (arbres, fourrés, mares).

Si vous souhaitez plus de renseignements, vous pouvez consulter le site de l’ANPCEN (Association Nationale pour la Protection du Ciel et de l’Environnement Nocturnes).