Dans l’attente du bilan de l’expérimentation
Une réunion publique se tiendra le mercredi 19 octobre au sujet de l’expérimentation d’un nouveau couloir aérien sur le territoire. Ne pouvant y assister, je tiens néanmoins à rappeler les enjeux de cette démarche.
Depuis 2018, la commune de La Chevrolière n’a cessé de demander publiquement la modification du point de virage. L’objectif affiché a toujours été clair : alléger les nuisances sonores de la population (3000 Chevrolins sont exposés à plus de 70 db quotidiennement) en favorisant le survol de zones peu urbanisées.
En aucun cas cette demande n’a été faite pour déplacer les survols sur le centre bourg d’une autre commune ! Ce type de requête n’aurait d’ailleurs jamais été validé par la Commission Consultative de l’Environnement.
Le 8 septembre dernier, une expérimentation a débuté pour deux mois et ira à son terme. Elle concerne 19 % des décollages vers le sud et implique le survol de nouveaux espaces à La Chevrolière, à Saint-Philbert-de-Grand-Lieu et à Saint-Colomban à une altitude plus élevée des avions. A la clé, sont espérées des nuisances sonores moins fortes et surtout qui touchent beaucoup moins d’habitants.
Il est vrai qu’au démarrage, nous avons pu déplorer le non-respect des nouvelles consignes par certains avions. Cela a généré une réaction légitime de nombreux habitants. La DGAC est intervenue fermement auprès des compagnies aériennes. Je l’en remercie, et il nous faudra toujours être vigilants à l’égard de celles-ci, demain comme aujourd’hui.
Pour évaluer objectivement les nuisances sonores et les espaces impactés lors de l’expérimentation, des unités de mesure de son ont été installées. Le 8 décembre, l’heure sera au bilan. La Commission Consultative de l’Environnement aura à se positionner, et je ne doute pas que l’intérêt général guidera la décision. C’est-à-dire une solution équilibrée qui nuit le moins, en décibels et en nombre d’habitants concernés.
Si cette expérimentation démontre que 3500 à 4000 habitants sont nouvellement impactés, cette solution sera abandonnée et il faudra en rechercher collectivement une nouvelle.
Si au contraire, elle révèle que, certes de nouvelles personnes sont impactées mais en moins grand nombre et à un niveau de bruit plus modéré, l’intérêt de la modification sera prouvé.
Quoi qu’il en soit, nous demanderons, au terme de l’expérimentation, l’organisation de réunions dans nos différentes communes pour présenter les résultats et la suite de la procédure.
Soyons honnêtes, cet aéroport ne sera pas déplacé, aucun gouvernement ne prendra cette responsabilité. Il est dans l’intérêt de la population de Grand Lieu et de notre territoire de parvenir à trouver des solutions réalistes et solidaires.
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